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Le terrorisme à l'aune du transgénérationnel
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A toutes et tous bonjour,
Il y a quelques semaines, Barbara Mourin a rédigé un texte pour Geneasens sur la crise des migrants. Dans son article, elle craignait que nous n’assistions à la création d’une crypte au sens que donne la psychogénéalogie à ce concept, tant l’histoire actuelle des migrants est empreinte d’ inhumanité et que leur récit migratoire familial risque d’être un jour impossible à dire aux enfants de la prochaine génération. Cette publication a déclenché un certain nombre de réactions que vous pourrez découvrir dans l’espace dédié aux commentaires à la suite de son article intitulé « Crise des migrants: une crypte en train de se créer ? ». Ces diverses réactions ont incité l’auteure à reprendre le chemin de l’écriture pour Généasens, poussée par un désir de répondre à ce qui, à ses oreilles, a sonné aussi « comme une sorte de fracas, ni meurtrier, ni anéantissant, mais néanmoins violent, d’une certaine manière ».
Christian Freund aborde lui aussi la question du terrorisme à l’aune du transgénérationnel, mais cette fois en amont de la réflexion de Barbara Mourin. Dans son article, il se demande qui sont les terroristes et s'interroge sur les raisons pour lesquelles cette crise arrive maintenant. Il réfléchit également sur ce qui s'est passé il y a quatre générations tout en soulignant « qu’en psychanalyse transgénérationnelle, nous disons que lorsqu'un conflit n'est pas réglé, il peut provoquer des pathologies, symptômes ou crises, pouvant apparaître à la quatrième génération, voir jusqu'à la septième dans certains cas ».
A la lecture de ces deux articles, chasser les fantômes collectifs et éviter d’en créer de nouveaux, comme le propose Barbara Mourin, « par la mise en marche d’un processus de réparation symbolique envers les peuples dont les ascendants ont subi des violences et des injustices graves » sont fort probablement des éléments incontournables de la terrible équation que nous avons à résoudre pour tenter de solutionner le problème de l’intégrisme et du terrorisme.
Bonne lecture à toutes et tous.
Pierre Ramaut
Coordinateur de Geneasens
 Dictionnaire
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Le terrorisme à l'aune du transgénérationnel par Christian Freund
Qui sont les terroristes ?
Ces Islamistes fraîchement convertis
sont des jeunes, parfois bien intégrés dans des familles «normales» dont les familles, voisins, professeurs n'ont rien vu venir: « Il était normal, buvait, ne portait pas la barbe, jouait, sortait, draguait. Nous étions très proches et parlions beaucoup ». Certains parents sont même allés en Syrie ou en Turquie pour tenter de les ramener. La plupart ont fait un cursus scolaire que l'on peut qualifier de normal. Parfois, ce sont de petits délinquants mais pas toujours: les terroristes du 11 septembre étaient des ingénieurs. Ils sont intégrés dans la société avec un travail et tout à coup, ils « trouvent un sens à leur vie » et partent « faire le djihad ». Ils sont alors « radicalisés » et ne sont plus accessibles à la parole: c'est la crise.
Alors question : Pourquoi cette « crise » maintenant ? En Psychanalyse Transgénérationnelle, nous disons que lorsqu'un conflit n'est pas réglé, il peut provoquer des pathologies, symptômes ou crises, pouvant apparaître à la quatrième génération, voir jusqu'à la septième dans certains cas.
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Une crypte… et un désir de répondre par Barbara Mourin
Il y a quelques semaines, à la demande de Pierre Ramaut, j’ai rédigé un texte pour le site Généasens. Le fracas meurtrier des attentats a précédé de peu la publication de ce premier article… Après sa publication, ma réflexion a déclenché un certain nombre de réactions, qui m’incitent à reprendre le chemin de l’écriture, poussée par un désir de répondre à ce qui, à mes oreilles, sonne aussi comme une sorte de fracas, ni meurtrier, ni anéantissant, mais néanmoins violent, d’une certaine manière. À celles et ceux qui ont été touchés par mon texte et aimé mon propos, merci : ils m’encouragent à poursuivre dans la voie difficile du dévoilement de soi par l’écriture. À mes détracteurs, aux sceptiques voire aux réfractaires, merci : ils me poussent à revoir ou préciser mon propos, qui ne consiste, en aucun cas, à tenter de convaincre ou rallier à une cause, quelle qu’elle soit. Il n’est que le reflet d’une pensée vivante, sans cesse en construction, qui ne peut que sortir transformée de l’exposition aux lecteurs qui prennent le temps de mettre en mots ce que mon texte a déclenché en eux. Je ne cherche qu’à dire ce qui me semble juste du monde dans lequel je vis. Nullement, j’insiste, à convaincre. Ce qui m’importe, c’est l’espace, l’entre-deux qui permet au débat d’exister. Je ne chercherai donc pas, dans ce second texte, à développer des arguments supplémentaires pour étayer mon propos et convaincre celles et ceux qui ne partagent pas mon analyse; mais plutôt à préciser ma penser et affiner ma réflexion, étant plus attentive à la crainte d’être mal comprise qu’à la déception de ne pas faire changer de point de vue mes détracteurs.
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 Web-feuilleton
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LA RENARDE, une enquête familiale en 12 épisode
Un web-feuilleton de Françoise Arnold et Colette Constantini
La Renarde est une enquête qui part à la recherche d’une aïeule gommée de la mémoire familiale et qui invite chacun à porter un regard neuf sur sa propre histoire. Le récit se déroule entre la seconde moitié du 19eme siècle et nos jours, entre la Seine-et-Marne, Paris, l’Allemagne et le Jura suisse. Il confronte la Grande Histoire avec la petite, celle des familles. Chaque fois que l’enquête croise un évènement historique ou un thème sociétal, une bulle traverse l’écran et propose des compléments documentés avec les interventions d’historiens, de scientifiques et de psychologues qui mettent alors l’enquête en perspective, à l’aide d’archives quelques fois peu connues. La Renarde se raconte à la première personne. Des femmes d’âges différents mènent le récit en voix off, de façon chorale, elles se passent le relai de la mémoire. Elles nous guident dans un univers visuel métaphysique et métaphorique.
Diffusion tous les dimanches sur le site www.larenardelefeuilleton.com
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