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La psychanalyse se meurt ? Vive la psychanalyse (de l’arbre) !

A toutes et tous bonjour,

Nathalie Chassériau est auteur et conférencière. Après une carrière de journaliste en Italie, elle se consacre maintenant à plein temps aux sujets qui l’intéressent depuis toujours. Passionnée des traditions de sagesse orientales, son activité est centrée sur le développement personnel et la spiritualité, et son objectif est de contribuer à faire connaître aux occidentaux - professionnels et particuliers - les aspects principaux de ces modes de pensées si différents du nôtre, et leur utilisation pratique pour faire de meilleurs choix et mieux guider leurs vies. Ses principaux pôles de recherche sont :

  • Le Yi King, le livre qui répond aux questions qu’on lui pose.
  • Les enseignements du Tao et la mise en pratique en Occident de la sagesse chinoise et de la parole de Confucius.
  • Le bouddhisme et l’apprentissage de la méditation.
  • Et bien évidemment le transgénérationnel

Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont un excellent livre de vulgarisation, clair, simple et bien documenté: à préconiser à toutes celles et ceux qui ignorent tout de la psychogénéalogie et de la psychanalyse transgénérationnelle : « Psychogénéalogie » Connaître ses ancêtres, se libérer de leurs problèmes (Hachette Pratique, 2006).

Dès la création de Généasens, Nathalie Chassériau a répondu avec générosité et enthousiasme à la demande de contribution rédactionnelle qui lui a été adressée, et a eu la gentillesse de créditer Généasens de trois articles originaux qui viennent enrichir notre dictionnaire, d’un commentaire et d’une annexe à l’article que Pierre Ramaut, psychanalyste, vous invite à découvrir sur les liens entre le Génosociogramme et les capacités du cerveau droit.

Nous vous souhaitons excellente lecture et espérons recevoir prochainement vos nouvelles contributions, en complément des articles publiés sur le site ou originales.

Cordialement à toutes et à tous.

L'équipe Généasens.


  • La psychanalyse est morte, vive la psychanalyse (de l'arbre) ! de Nathalie Chassériau

    Le « prochain Lacan », capable de secouer le cocotier et d’apporter un souffle véritablement nouveau à la psychanalyse, ne pourra être qu’un psychanalyste spécialisé dans les transmissions transgénérationnelles, car c’est seulement dans cette direction que la psychanalyse a une chance d’évoluer, tout en restant solidement arrimée à son socle freudien. Si ce psy existe quelque part, il devra lui aussi avoir lu Freud, mais également Jung, que la France a injustement relégué au rôle de prophète un peu sulfureux, et qui pourtant avait pressenti de façon très nette l’importance des ancêtres dans notre vie psychique. Il aura également lu Nicolas Abraham et Maria Török, premiers théoriciens de la théorie des « fantômes ». Notre « Lacan transgénérationnel » n’ignorera certes pas la Bible, le « Livre des générations », bien conscient que le poids de l’hérédité dans le destin des individus y était déjà très clairement énoncé : « … car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punit les fils pour la faute de leur père, jusqu'à la troisième, voire la quatrième génération… »…

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  • Le transgénérationnel dans le Yi Jing de Nathalie Chassériau

    Mine de rien, l’hexagramme 18 du Yi Jing touche un grave problème qui afflige une quantité de personnes : l’idéalisation du père et de la mère, cette plaie qui consiste à ne pas vouloir (ne pas pouvoir ?) reconnaître que l’on n’a pas eu les meilleurs parents du monde, que l’on n’a pas été aimé et élevé de la meilleure façon possible. On se ment à soi-même par peur de souffrir, car cette prise de conscience est loin d’être indolore : pour qu’une plaie puisse cicatriser, il faut d’abord la désinfecter, en frottant avec l’énergie nécessaire… Cette épreuve, que beaucoup redoutent et évitent toute leur vie durant, est ce à quoi nous incite l’hexagramme 18

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  • Travaux en cours ! Les limites de la psychanalyse... de Nathalie Chassériau

    Au lieu de l’arbre habituel, essayez de vous représenter votre généalogie sous la forme d’un vieil immeuble dont chaque génération occuperait un étage. Tout en haut habitent vos trisaïeuls, les grands-parents de vos grands-parents. À l’étage en dessous se trouvent vos arrière-grands-parents, encore en dessous vos grands-parents, et ainsi de suite jusqu’à vous, les tout derniers maillons, qui occupez l’appartement du rez-de-chaussée. Comme dans tout immeuble qui se respecte, les voisins les plus familiers sont, pour le meilleur et pour le pire, ceux qui habitent juste au-dessus: ce sont leurs pas que vous entendez au-dessus de vos têtes, leur musique qui s’invite à vos repas, leurs coups de marteau qui interrompent vos grasses matinées…

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  • Haro sur les fantômes ! de Nathalie Chassériau

    Nous avons tous notre petite idée sur les fantômes. Il y a les incrédules radicaux, les rationnels-sceptiques, les incertains-dubitatifs et pour finir ceux qui y croient dur comme fer, et en ont un peu peur. Comme les anges, les fantômes font partie de l’histoire humaine; ils ont existé de tout temps et à toute latitude, dans toutes les civilisations et toutes les traditions. Plus ou moins actifs selon les époques, les «revenants» n’ont jamais vraiment cessé de faire parler d’eux. Et si les guéridons tournants et les esprits frappeurs de nos arrière-grands-mères n’ont plus la cote aujourd’hui, les fantômes n’ont pas disparu pour autant. Mais qui sont-ils donc?

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  • Le Génosociogramme et les capacités du cerveau droit de Pierre Ramaut

    Le génosociogramme, outil utilisé en psychogénéalogie et en psychanalyse transgénérationnelle, fait prioritairement appel à la manière dont le cerveau droit traite les informations, c’est-à-dire de façon rapide, complexe, totale, spatiale et perceptive. Ce mode d'opération, très différent du mode verbal et analytique du cerveau gauche, se caractérise néanmoins par une complexité tout aussi grande: c’est pourquoi la psychanalyse « classique » peut parfois buter et devenir inopérante lorsque des éléments transgénérationnels, concernant les générations qui ont précédé les parents, sont impliqués dans les symptômes et la souffrance de « l’analysant ». Lorsque des matériaux inter et trans-générationnels sont abordés en cure psychanalytique ou en psychothérapie, le protocole classique de la psychanalyse peut se montrer insuffisant, voire inopérant , car il fait principalement appel aux caractéristiques du cerveau gauche (parole / écoute, association libres de l’analysant / attention flottante de l’analyste, divan /ou face à face); il devient alors indispensable de faire appel au Génosociogramme, qui est un outil visuel et s’adresse par conséquent aux caractéristiques et compétences de notre cerveau droit. En un seul coup d’œil, le Génosociogramme permet de relier et d’articuler un nombre important et complexe d’informations, performance que le cerveau gauche (analytique, séquentiel) est incapable de réaliser. Grâce au cerveau droit, le Génosociogramme permet à son utilisateur de saisir et de conscientiser un ensembles de relations signifiantes, de façon globale et instantanée..

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