Un premier récit détaillé de ce qui se passe lors d’une analyse transgénérationnelle Bonjour à toutes et à tous, Françoise Arnold est thérapeute et vient de publier le récit de sa propre « cure » transgénérationnelle dans un ouvrage intitulé « Les Mémoires souterraines ». Sauf erreur de ma part, celui-ci constitue ainsi le premier récit détaillé de ce qui se passe lors d’une analyse transgénérationnelle. Dans un article qu’elle a rédigé spécialement pour Généasens, Françoise nous présente son livre, non pas en faisant un résumé de celui-ci mais en partageant l’évolution de sa réflexion. J’espère que, comme pour moi, cet article fort intéressant vous donnera l’envie de découvrir cette nouvelle référence bibliographique dans le champ de la psychogénéalogie. Bonne lecture à toutes et tous, Pierre RAMAUT Coordinateur de Geneasens
Appel à contribution Manon Vaur est étudiante en Master 1 de Psychologie clinique et Psychopathologie à l'Université Toulouse Jean Jaurès et effectue son mémoire de recherche sur le vécu de la parentalité et du déni de grossesse. Elle souhaite que ce sujet soit mieux connu afin que la perception du déni de grossesse continue à évoluer de façon bienveillante. Manon s'intéresse également à la manière de vivre la parentalité qui est encore peu abordée dans les recherches. Dans ce cadre, elle recherche un couple qui a vécu un déni de grossesse, pendant une partie ou toute la grossesse, et pour lequel il s'agit du premier enfant. Ce dernier pourrait être âgé de 1 an à 3 ans environ. Ces critères peuvent être adaptés. Plusieurs rencontres seront prévues sous forme d'entretiens anonymes et confidentiels. Manon a sollicité Généasens pour se faire le relais de sa recherche de professionnels qui pourraient rencontrer des personnes confrontées à cette question. Elle prendra évidemment en compte les obligations concernant le secret professionnel. Vous pouvez la contacter à l'adresse participation.recherche.univ@mailo.com et elle est à votre disposition pour d'éventuels renseignements.
Témoignage Les mémoires souterraines par Françoise Arnold En 1975, Marie Cardinal a écrit Les Mots pour le dire, qui était le récit de sa psychanalyse. C’est, à ma connaissance, la première fois qu’une thérapie se racontait de l’intérieur, de manière précise et simplement. Dans ma culture familiale, seuls les fous consultaient les médecins de l’âme et quand j’ai découvert ce livre, à l’adolescence, je l’ai lu avec beaucoup plus d’intérêt que les Cinq leçons sur la psychanalyse de Freud, qui était pourtant au programme de ma classe de Terminale.
Je n’ai pas beaucoup changé, au moins de ce point de vue. Les témoignages et les récits personnels ont toujours pour moi une grande valeur d’enseignement, pour peu qu’ils se décollent du déballage émotionnel et du strict enchaînement des faits, pour prendre du recul sur ce qui se passe. Dans cette « bonne » distance, le récit personnel est un écran sur lequel chacun peut se projeter et mieux capter son ressenti. Le rôle social des écrivains est sans doute là, dans leur capacité à attraper dans leurs filets les mots justes, ceux qui savent apaiser les émotions en les faisant sortir du malaise de l’indéterminé et de l’illégitimité.
Ce goût pour l’autofiction, le terme bizarre qui lui est actuellement consacré, et qui indique malgré tout un cadre plus large que « roman autobiographique », me semble bien partagé par mes contemporains, si j’en crois le succès des ouvrages d’Emmanuel Carrère, Delphine de Vigan ou Camille de Tolédano. On pourrait sans doute y ajouter les émissions de téléréalité. Je me dis que cela correspond à une société qui aspire à davantage d’horizontalité, de démocratie participative, de sociocratie. C’est avec cet arrière-plan qu’un jour, écrire le récit de ma propre « cure » psychogénéalogique s’est imposé.
Références Les mémoires souterraines par Françoise Arnold Ce livre de développement personnel s’inscrit dans le sillon tracé en 1975 par Marie Cardinal et ses "Mots pour le dire" : il est le premier à raconter une « cure » psychogénéalogique. Écrit à la première personne raconte pas à pas la traque des fantômes qui hantent un arbre généalogique, entre sa construction, la compréhension de ses dynamiques et les différentes techniques employées pour faire remonter les mémoires ancestrales et produire la résilience espérée : la disparition d’angoisses tenaces et l’attraction de nouvelles situations plus heureuses. On peut appeler ça une guérison.
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